Le fouet

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il y a 10 ans

Confidences réelles d'une Maîtresse

A mes fans qui ne laissent pas passer un seul de mes écrits, je vais sans doute vous surprendre par ce texte qui est différent. Si je l’écris, c’est que j’en ai ressenti le besoin et le partager m’a semblé tout naturel.

Encore a d o l e s c e n t e, à peine âgée de seize ans, alors que je n’avais pas encore mis le mot BDSM sur mes envies différentes, je fus irrémédiablement attirée par un livre s’intitulant « L’étoile et le fouet » de Frank Herbert.

Le titre m’avait simplement « appelé ». Il n’y avait rien de proprement SM dans l’histoire, pourtant il était question de la flagellation d’un être vivant, une étoile. Cela est resté gravé dans mon esprit. C’est donc tout naturellement que je fis mien le nom de cette étoile comme pseudo Internet à l’époque : « La calibane » ré-orthographiée « La kalibane » qui devint avec le temps Kali et l’étoile devint un de mes symboles forts.

Je ne réfléchis pas davantage sur le pourquoi des choses et je laissais passer les années. De nombreux caps passés comme la prise de conscience de ma nature profonde, l’acceptation et le passage au réel, ce souvenir se rappela à moi bien clairement. Je compris mes aspirations à infliger la douleur et non à le recevoir.

Je découvrais avec chaque nouvel instrument que j’apprenais à manier le plaisir de la précision à marquer le corps comme il me plaisait. Le désir d’avoir en main un fouet grandissait jusqu’à ce que j’achète le premier fouet de ma vie.

Un frisson extraordinaire s’empara de moi à l’instant où je pus poser ma main sur lui. C’était comme si je me sentais enfin complète. Évidemment, je m’attachais à m’entrainer sur un coussin afin de maitriser l’objet. Mon côté perfectionniste m’aida grandement à ne pas relâcher mes efforts. Ce fut comme une explosion de couleur à sentir des vagues de plaisir couler en moi lorsqu’il claqua la première fois sur la peau de celui qui s’était offert à moi et partageait ma vie alors.

Un sentiment extraordinaire de plénitude se faisait en moi. Le temps passa et la vie, malheureusement, eut ses cahots et me secoua assez durement. Je me retrouvais seule.

Je décidais alors de laisser les mois défiler afin d’encaisser et de reprendre possession de ma raison. J’avais alors un couple d’amis, lui Dominant et elle sa soumise, avec qui j’avais pris l’habitude par le passé de partager des moments SM. Revenant vers moi à plusieurs reprises dans l’espoir de « jouer » de nouveau ensemble, je les ai laissé me convaincre pensant être suffisamment remise.

Ce fut mon erreur. Le garde-fou de mon sadisme avait sauté. J’avais choisi le fouet. Mes coups se firent de plus en fort. Je me grisais de la douleur que je provoquais. Plus je ressentais sa douleur, plus je frappais fort encore et encore sans laisser de répit.

Le Maitre me laissa faire, remarquant malgré tout ma volonté de lui faire mal. Les marques se faisaient de plus en plus cuisante jusqu’à ce qu’une première goutte de sang apparaissent. Cela me rendit encore plus féroce, comme un appel. Dans le claquement d’un coup, j’entendis à peine murmurer le safeword de la soumise.

Je ne sais ce qui se passa dans mon esprit alors, mais je choisis de l’ignorer, imposant deux trois coups supplémentaires. Elle gémissait de douleur et cela me plaisait. Puis, j’entourai son cou de mon fouet et serrai… Elle étouffait et ne pouvait plus prononcer le moindre mot. J’avais déjà pratiqué l’asphyxie avec le fouet mais jamais encore avec cette rage en moi qui s’était simplement réveillée. C’était un cocktail bien dangereux.

Heureusement, son Maitre intervint et me fit lâcher. Il s’occupa d’elle avec une infinie douceur et je me rendis compte de ce que j’avais fait. Il n’y eut aucune séquelle physique pour elle. Ils ne m’en voulurent même pas, me connaissant et comprenant le pourquoi de ma perte de contrôle. Pour ma part, je ne pardonnais pas.

À la suite de cet incident, je pris la décision de tout arrêter, me débarrassant de tout mon matériel et coupant tous les ponts avec mes contacts du milieu. J’abandonnai Kali et devint Kara. Les mois passèrent vide de sens. Isolée, je me suis tournée vers le virtuel afin de satisfaire mes besoins de créativités tout en tenant à distance des contacts humains.

Finalement, un créatif croisé devina ma nature profonde alors que je la bridais. Je le fuis un mois durant avant d’admettre que mes pulsions revenaient en f o r c e. Lorsque je lui confiais les raisons de mon choix, il me dit simplement cette phrase : « Vous ne pourrez jamais me faire autant de mal que ce que j’endure quotidiennement ». Il était atteint du syndrome d’Erasmus qui est la combinaison de trois maladies incurables dégénératives : une silicose, une sclérodermie et une sarcoïdose qui avaient pour conséquences un curetage régulier de ses tissus nécrosés.

Je fus touchée par sa déclaration et finalement, je repris le BDSM avec lui, me restreignant à la seule D/s. Je devins finalement Lady Dae. Je réappris à me faire confiance et lui m’apprivoisait. Ce fut une relation de presque deux ans qui me réconcilia avec moi-même. Je garderais toujours une place particulière pour lui.

Après plusieurs rencontres, j’avais repris suffisamment d’assurance en moi pour revenir gentiment à la plupart de mes pratiques SM excepté le fouet. Il me restait une sensation mixte entre le désir de retrouver ce plaisir et le souvenir de cette fameuse séance. Je n’étais pas certaine de mes réactions à la simple vue de quelqu’un qui l’aurait pratiqué devant moi.

Un de mes amis m’exhibant fièrement les siens en photo me secoua en me faisant cette réflexion : « Il est peut-être temps que tu t’y remettes maintenant ». Je savais qu’il avait raison. Il était temps que j’affronte mes vieux démons. Je fis donc la commande d’un fouet de cuir tout simple, peu ruineux en cas de rejet de ma part. Une excitation me gagna à faire cet achat.

Puis vint le fameux week-end Fessestivités.

Comme je le pensais, certains avaient des fouets et lorsque le premier fut claqué, quelque chose se réveilla en moi. Le souvenir du plaisir que je prenais alors semblait pousser de plus en plus loin le mauvais souvenir. Finalement, on me donna l’occasion d’en toucher un.

Les sensations furent très fortes pour moi. Cela faisait sept ans que je ne l’avais pas fait, n’ayant pas encore reçu ma commande alors. Tout se bousculait en moi, mais je n’étais pas encore prête.

TSM et Ginou savaient ma réticence à propos du fouet sans plus que cela. Merci à toi, d’ailleurs TSM, pour m’avoir proposé ton oreille pour m’aider à dépasser cela.

Lorsque j’arrive enfin à prendre la plume pour mettre en mots un texte comme celui-ci, c’est que je me libère enfin d’un poids de mon passé. Finalement, quelques jours plus tard, un certain soumis de ma connaissance vint passer quelques jours chez moi. Je lui avais expliqué mon expérience avec le fouet. Je décidai alors de lui montrer mon acquisition que j’avais reçue entre-temps. Je le gardai en main un bon moment, ressentant son contact, mais je ne m’en servis pas.

Mon envie grandissait, mais mon appréhension était encore là, de ne plus savoir l’utiliser, de ne pas arriver à mesurer ma force, tellement de choses encore. Lui semblait convaincu que je n’attendrais plus très longtemps pour m’y remettre. Sa confiance en moi m’aida énormément sans nul doute. Une personne m’avait dit : « C’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas ». Je n’étais pourtant pas convaincue.

Le lendemain, je le repris en main. Le désir avait encore grandi. Finalement, je lui imprimais son premier mouvement très doucement, puis un deuxième. Je me sentais maladroite. Je ne donnais aucune fo r c e dans mes coups. Il souriait toujours, confiant. J’apprivoisais mes sensations, comme une renaissance. Après un certain nombre de coups, je cessai préférant attendre un peu. La fois suivante, je me rendis compte ma main se faisait plus sûre. J’appuyai alors un peu laissant une réelle sensation sur sa peau. Je continuais encore et encore. Plusieurs jours durant, je recommençais l’expérience, gagnant à chaque fois en assurance et en imprimant un peu plus fortement la peau, jusqu’à ce que je me rende compte que toutes mes craintes avaient disparu. Il ne restait que le plaisir.

Et quel plaisir j’ai pu prendre lorsque je l’ai utilisé sur ses fesses à en provoquer son fou rire.

Merci à toi Sacherm…

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